Maison Bretagne Rénovations s’est lancée dans un projet de rénovation d’un toit-terrasse qui avait connu ses heures de gloire. Dès le départ, les exigences du client semblaient simples et sans ambiguïté. Cependant, nous avons rapidement découvert que ce projet serait loin d’être une promenade de santé. Il était impératif d’effectuer un travail de fond approfondi avant de se lancer tête baissée dans le processus de construction.
En règle générale, toute modification extérieure apportée à un bâtiment préexistant doit faire l’objet d’une demande de « permis prealable » ou de « permis de construire ». En l’occurrence, l’appartement en question faisait partie d’un complexe comprenant une quinzaine d’autres unités. Chaque copropriétaire était représenté par un « syndic », ce qui signifiait que toute proposition de modification devait être soumise à une assemblée générale avant que nous puissions envisager d’enlever la moindre planche de bois pourrie.
Après une longue réunion avec les représentants du syndic sur le site, ceux-ci ont fait part de leurs préoccupations concernant la reconstruction de la terrasse, et ont même mentionné que les propriétaires d’origine n’avaient pas eu l’autorisation de la construire en premier lieu ! Mince! Finalement, ils ont accepté de laisser notre équipe de conception élaborer une présentation visuelle illustrant notre vision de la terrasse rénovée. Cependant, notre client a dû faire face à un autre obstacle lorsqu’il a été révélé au cours de la réunion que le toit plat de la terrasse actuelle, qui servait également de bâtiment de service commun, fuyait. Cela a rendu le syndic encore plus réticent à approuver la construction d’une nouvelle terrasse sur un toit déjà problématique.